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Après la pandémie du Covid-19, un nouvel ordre mondial doit surgir

Covid-19 ordre mondial

Quel cauchemar ce Coronavirus !!!

« La cohésion et la prospérité des nations reposent sur la conviction que leurs institutions peuvent prévoir les catastrophes, endiguer leurs effets et restaurer la stabilité. Lorsque la pandémie de Covid-19 sera passée, les institutions de nombreux pays donneront l’impression d’avoir échoué. La question n’est pas de savoir si ce jugement est juste d’un point de vue objectif. La réalité est qu’après le coronavirus, le monde ne sera jamais plus comme avant. Se quereller aujourd’hui à propos du passé ne peut que rendre plus compliqué ce qu’il convient de faire.

Aujourd’hui, nous sommes à un tournant. Les dirigeants ont un défi historique à relever : gérer la crise tout en bâtissant l’avenir. Leur échec pourrait consumer le monde. »

Ces propos sont ceux d’Henry Kissinger, ancien Secrétaire d’Etat et Conseiller à la sécurité nationale des administrations Nixon et Ford, aux Etats-Unis. Dans l’article dont nous avons extrait ces mots, il repose donc le débat sur un nécessaire nouvel ordre mondial que la crise de 2008 n’avait pas pu imposer malgré les nombreux discours, emprunts de promesses, à la tribune des Nations Unies.

Comme Henri Kissinger, nous sommes convaincus qu’il y aura un après Covid-19, pour lequel les grilles de lecture de notre monde devraient s’adapter. C’est sans doute dans les solutions que nos avis pourraient diverger…

En effet, face à cette pandémie, l’on peut aisément constater la relégation des institutions internationales, au second plan, laissant le champ aux décisions souveraines des proclamés leaders de notre monde.

Entre autres, :

  • Après avoir moqué quelques temps le péril jaune et le port de masques, voilà les Etats membres du G7 qui sortent la planche à billets, remettant en cause les doctrines relayées ici et là par les mécanismes issus de Bretton Woods afin de montrer à tous le principe du « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » ;
  • Alors même que l’organisation mondiale de la santé, la fameuse OMS, est censée être la référence de la neutralité dans le domaine sanitaire, voilà que chaque pays met en avant sa propre agence sanitaire et son comité scientifique, sans parler des groupes pharmaceutiques ;
  • Le SG des Nations Unies, conscient des limites de son appel à un cessez-le-feu sur tous les fronts de guerre, s’est replié sur le traditionnel appel à l’aide international pour sauver le continent africain ; sans un mot pour les milliers de personnes abandonnées aux bords de la route par le système de santé américain qui avait applaudit à la fin de l’Obama Care ;
  • Les prêcheurs de la libéralisation n’ont pas eu besoin d’un nouveau gate de l’organisation mondiale du commerce pour proclamer la nécessité de la souveraineté économique après avoir fait l’éloge de la compétitivité pour mieux réduire les droits acquis par des décennies de lutte syndicales.

C’est sûr qu’il va falloir remettre de l’ordre dans tout ce bordel que seule une pandémie venue de la plus grande usine du monde pouvait créer.

Pour cela, sans doute, faudrait-il ne pas utiliser les mêmes remèdes que ceux de l’ordre mondial après la guerre de 1939-45 et le partage du monde. A reprendre les mêmes ingrédients malgré les crises des années 70 et celle encore récente des subprimes, nous ne ferions que mieux préparer la suivante.

Seulement, si nous sommes sincères lorsque nous parlons d’unité pour faire face à la crise du Covid-19, nous devons, de la même manière, penser à la performance globale d’un monde uni où seule la victoire collective n’aurait de sens, un monde dans lequel les sports individuels n’auraient de sens que parce qu’ils participeraient à une comptabilisation plus collective …

Cela ne pourrait se traduire que par certains principes tels que :

  1. L’utilisation du DTS comme seule monnaie internationale, avec une remise à plat du processus de sélection des dirigeants des institutions de Breton Woods
  2. Le renouvellement des indicateurs de mesure de la richesse d’un pays, en intégrant la notion de prise en charge sociétale en lieu et place de la puissance militaire puisque cette pandémie a montré que les armes à feu n’étaient utiles que dans la logique US
  3. La création d’une instance internationale chargée regrouper et contrôler tous les arsenaux militaires dans le seul but de prévenir une éventuelle attaque contre la planète
  4. La création de centres d’activités interdépendants localisés dans différentes régions du monde afin de réduire la dépendance d’un pays ou d’une région à l’égard des autres

Ces chantiers ne sont que des pistes ; ce qui compte, avant toutes choses, c’est la nouvelle vision et les ambitions que les dirigeants du monde actuel, devenus sans doute trop vieux, gagneraient à nous proposer.

Chez Inga Consulting, nous sommes convaincus que rien n’est impossible lorsque la vision et les ambitions sont clairement énoncées. C’est sur cette base que nous accompagnons nos clients dans l’élaboration de leurs plans stratégiques. En partant d’une feuille blanche.

Sans doute que cette réflexion n’est qu’un doux rêve.

Fort heureusement, tout projet trouve toujours son essence d’un rêve …